Légionnaire Romain

Publié le par Galaad

légionnaire visage copie
Visage

 

Au cours des siècles, la composition et le nombres de soldats composant les légions ont évolué. Très schématiquement, une légion est composée de manipules et chaque manipule est composée de 2 centuries. La centurie est donc l'unité de base de la légion romaine et contrairement à son nom, une centurie ne contient pas 100 légionnaires mais plutôt entre 60 à 80.

Au début, les légionnaires étaient classé en trois rangs en fonction de leur revenu : les hastati, les principes et les triarii.

Les hastati étaient au premier rang de la légion et étaient principalement des jeunes armés de lance et de glaive.

Les principes occupaient le deuxième rang de la légion et étaient plus agé que les hastati mais avec un équipement comparable.

Le dernier rang de la légion était les triarii. Ces derniers ont un équipement plus résistant et de meilleur qualité que les 2 premiers rangs. Plus simplement, c'était les soldats les plus vieux, les plus expérimentés et disposant de moyens financiers supérieurs. Leur équipement leur permettait de résister à des charges de cavalerie et ils intervenaient au dernier moment dans la bataille pour former les terribles phalanges.

Plus tard, sous la direction de Marius, les légions se développèrent et les trois castes de légionnaires tend à disparaître car c'est l'empire qui fournit les équipement. L'Armée Romaine était sur une voie de "professionnalisation" en étant composé d'engagés volontaires.

L'équipement d'un légionnaire est généralement le suivant :

- une cuirasse (=lorica segmentata)

- un glaive (=gladius)

- une lance (=hasta)

- un pilum (=javelot)

- un casque de métal

- un bouclier (= scutum)

- sandale en cuir et cloutées (= caligae)

 

légionnaire face copie légionnaire dos copie
Vue de face Vue de dos

 

légionnaire dos armure copie
Armure de dos

 

 

Notre légionnaire est représenté de manière très classique mais les détails sont innombrables. Nous voyons qu'il porte la lorica segmentata en métal par dessus une tunique. Cette tunique normalement de couleur rouge était faite en laine pour tenir chaud au légionnaire et pour éviter que les bandelettes de métal ne le blessent durant la marche ou le combat. Aux pieds, il portent bien les sandales en cuir réglementaire et sur la tête, il porte un casque en metal. Ce caque présentait des oreillettes pour protéger le légionnaire sur les cotés du visage et à l'arrière au niveau de la nuque, il était courbé pour assurer une bonne protection de la nuque car c'était un point très peu protégé et pourtant vital. Sur le bas ventre, le légionnaire portait le balteus. Cette pièce en métal permettait d'assurer la protection du légionnaire et avait aussi pour fonction de faire du bruit pour effrayer les ennemis. Et oui, imaginez le bruit lors de la marche des légions vers l'ennemi. 


légionnaire coté2 copie légionnaire coté1 copie
Vue latérale Vue latérale

 

De sa main gauche, il porte un bouclier (=scutum). Ce bouclier est cylindrique et mesurait à peu près 1m20 de hauteur permettant ainsi une protection maximale. Au centre de ce bouclier se trouve une pièce métallique nommé umbo. Cette pièce était importante car elle permettait de protéger la main du légionnaire. En effet, c'est derrière le umbo que se situe la poignée horizontale de prise en main.

De sa main droite, il porte un pilum. Cette arme était redoutable pour repousser à distance les ennemis et pour les transpercer. Imaginez que cette arme pouvait s'employer contre des fantassins mais aussi et surtout contre la cavalerie. Enfin, sur le flanc droit, le légionnaire arbore son glaive porté par un fourrreau. Le glaive était utilisé pour le combat rapproché. Il mesurait en moyenne 50cm de long et était tranchant des 2 cotés.

Cette figurine est magnifique dans cette posture de garde à vous. On imagine ce légionnaire face aux armées ennemies. Sûr de sa force, de ses armes et ne doutant pas de la victoire inéluctable. Le visage ne reflète pas la peur mais bien au contraire il semble serein et tranquille.


Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article