Centurion
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| Visage |
D'un point de vue structural, l'unité de base de la légion Romaine est la centurie. Cette dernière est commandée par un légionnaire nommé au grade de Centurion. Il est choisi par les tribun militaires parmi les légionnaires en fonction de ses mérites et de ses qualités. Les centurions choisis devaient être des hommes courageux pour ne pas reculer devant l'ennemi, prudent pour ne pas conduire sa centurie au massacre et réfléchi pour prendre les décisions les plus justes lors du combat. Dès sa prise de fonction, le centurion nommait à son tour ses "seconds" en choisissant un signifer (porte-étendart) et un optio (pour le seconder).
Très schématiquement, une légion est composée de manipules et chaque manipule est composée de 2 centuries. La centurie est donc l'unité de base de la légion romaine et contrairement à son nom, une centurie ne contient pas 100 légionnaires mais plutôt entre 60 à 80.
Ainsi par manipule, il y a donc deux centurions. Cette cohabitation des deux centurions entraînait l'apparition d'une hiérarchie. Ainsi, le centurion responsable de la centurie de droite était nommé "prior" et celui de la centurie de gauche "posterior". En fait, au sein d'une manipule, la centurie de droite était toujours la plus prestigieuse. De ce fait, le centurion en charge de cette centurie était un cran supérieur à celui de la centurie de gauche. Pourquoi la centurie de droite était la plus prestigieuse? Et bien c'est très simple. Le flanc droit était le plus exposé à l'ennemi car les légionnaires portaient leur bouclier à gauche. Donc sur le flanc droit de la manipule et donc de la légion, il fallait les centuries les plus expérimentés pour assurer une protection maximale.
Le centurion était au premier rang lors de la bataille et se trouvait sur le flanc droit de sa centurie. Ainsi, il pouvait surveiller l'évolution du combat et surveiller le côté faible.
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| Vue de face | Vue de dos |
Le légionnaire était facilement identifiable au combat. Tout d'abord, son casque de métal avec oreillettes arborait une crête transversale faite de crin de cheval ou de plumes. Souvent de couleur rouge, elles permettaient à tous les soldats de les reconnaître mais cela en faisait une cible de choix pour l'ennemi. Son torse est protégé par une armure qui semble être métallique que l'on nomme armure musclée. Généralement dessous, il portait un gilet rembourré que l'on peut voir au niveau des épaules et qui continue jusqu'au niveau bas ventre. Par ailleurs, il porte également une cape rouge. Cette cape est réservée aux officiers de l'armée. Une partie de la cape est retenue par son bras gauche, certainement pour ne pas la voir traîner au combat et le gêner lors de ces déplacements. On imagine que cette cape devait être très gênante durant le combat car si les ennemis pouvaient s'en saisir, le centurion était comme tenu en laisse. De plus, le bras gauche servant à retenir la cape, il ne peut être utilisé pour porter un bouclier et assurer la défense. Donc, je me pose la question de la présence ou non de cette cape durant le combat.
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| Vue latérale | Vue latérale |
Sur le flanc droit du centurion pend un fourreau pour son glaive et le glaive est sorti et porté par la main droite de ce dernier.
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| Socle |
A ces pieds, le légionnaire porte des sandales en cuir. Par contre, je trouve étonnant qu'il ne porte pas de protection au niveau des tibias comme les légionnaires.
Cette figurine est d'une très grande réussite. Elle est très finement réalisée et la position est aussi une réussite. On imagine ce légionnaire face à ces hommes pour leur insufflé le goût de la victoire pour leur propre gloire et la gloire de Rome. Ou alors, on l'imagine sur le champ de bataille en train de surveiller les combats qui font rage et à encourager et diriger sa centurie pour vaincre l'ennemi farouche. Il doit être légèrement en retrait et a dégainé son glaive pour frapper l'ennemi qui viendrait jusqu'à lui. D'une manière générale, elle dégage une impression de sérénité et de confiance.